Durant le Moyen Âge, rares sont les mentions écrites sur les petits objets de verre. Le Proche-Orient montre une plus grande avance dans l'usage du verre que l’Occident, avant d'être rattrapé par l’Italie puis la France et ses voisins. Réservé au culte durant les périodes de pénurie, le petit récipient de verre gagne alors certaines tables et commence à se répandre chez les professionnels de l’alimentation et de la médecine/apothicairerie.
Les objets de pharmacie en verre sont variés : aux ampoules s’ajoutent les bouteilles, bonbonnes, pots en façon d’urinal et, plus inattendus, les verres sans pied faisant usage de boîte. Les qualités techniques et sanitaire du verre le font apprécier, voire préférer à la terre cuite ou au bois pour un certain nombre de préparation.
Aux confins des départements français de l’Aisne, des Ardennes, du Nord et de la province belge de Hainaut se trouve la Grande Thiérache. Face à la vallée de la Besle, sa production verrière florissante jusqu'au 20e siècle en fit l’autre pôle de production du flaconnage.