Les petits flacons généralement appelés « balsamaires » sont des découvertes bien connues parmi le mobilier en verre antique. Si leur présence est attestée dans tous les contextes gallo-romains, ils semblent toutefois plus nombreux dans les zones funéraires, à l’image des grands ensembles de Lyon et du sud de la France. En majorité en verre, ils apparaissent comme l’une des offrandes les plus courantes. L’exemple de la nécropole des Cordiers, à Mâcon, montre une tout autre situation : sur 148 structures, quelques balsamaires en verre ont été recueillis, mais ils sont très minoritaires parmi les offrandes retrouvées.
Abstract – Toilet Bottles in a Funerary Context: the Cordiers Necropolis in Mâcon
Small bottles, called toilet bottles are well-known discoveries among the antique glass findings. Their presence is well attested in all Gallo-Roman context but they seem however more frequent in burial zones as can be seen in Lyon and the south of France. Mostly made of glass, they appear as the most common offerings. The Cordiers necropolis example show a very different situation; only a few glass toilet bottles have been collected among the 148 tombs, a minor quantity among the offerings.
fiole, flacon, verre, balsamaire, récipient, vaisselle, offrande, rituel, funéraire, nécropole, tombe, incinération, bûcher, inhumation, Sud de la France, Lyon, Mâcon, Antiquité, romain.
Cet article a été publié dans Flacons, fioles et fiasques. De l’Antiquité à nos jours. Les Cahiers de Verre & Histoire no 3, Actes du troisième colloque international de l’Association Verre & Histoire, Rouen-Vallée de la Bresle, 4-6 avril 2013, Carré A.-L. et Lagabrielle S. (dir.), Paris : Éd. Verre & Histoire, mai 2019, p. 49-54.
Fioles, flacons, balsamaires, unguentaria, ampullae, lacrymatoires, les termes ne manquent pas pour désigner les petits conteneurs mis au jour dans les contextes de l’Antiquité. Si les appellations de balsamaires et unguentaria sont aujourd’hui largement répandues, le terme de lacrymatoire, qui renvoyait à leur hypothétique fonction de réceptacles pour les larmes du défunt, lors des cérémonies funéraires, est abandonné. On leur attribue, en effet, plus volontiers la fonction de vases à parfums et onguents, d’où sont issus les termes de balsamaire : balsamum, suc du baumier, baume, et d’unguentarium, ii, qui désigne un vase pour les parfums (Fontaine et alii 2012). Mais les découvertes archéologiques et les analyses chimiques de leur contenu ont montré que ces derniers sont nettement plus variés que ces seules substances : produits cosmétiques, pharmacologiques ou encore odoriférants ont été découverts dans ces récipients.
Les caractéristiques chimiques du verre, particulièrement adaptées à ces substances fragiles, en ont fait le matériau de prédilection pour la fabrication de ces petits conteneurs. Le verre est, en effet, imperméable et inodore ; contrairement à la céramique, il ne nécessite pas de revêtement de poix, qui transmet un goût et une odeur non désirés au produit contenu. Il est également neutre et inaltérable, ce qui permet l’évaporation des molécules et conserve intactes les proportions des mélanges qu’il contient, le rendant ainsi parfait pour les préparations médicinales.
Toutefois, avant l’invention de la canne à souffler, probablement vers le milieu du Ie siècle avant notre ère, le verre était limité par sa technique de façonnage. Seuls de petits récipients en pâte de verre étaient fabriqués par moulage sur un noyau d’argile sableuse. Cette technique, coûteuse en temps et en matière, cantonnait l’utilisation du verre à des productions de luxe, richement ornées, mais déjà dévolues à la conservation des produits cosméto-pharmacologiques. L’apparition du soufflage a révolutionné l’artisanat du verre en ouvrant un champ de possibilités quasiment infini, tant dans les formes que dans les décors mis en œuvre. Il a autorisé la fabrication de formes fermées ou complexes, mais aussi la réalisation de récipients simples et peu coûteux, soufflés rapidement, avec peu de finitions et une quantité de matière réduite. À partir de l’époque augustéenne, ces changements techniques fondamentaux ont entraîné un développement exponentiel de la vaisselle et des objets en verre dans la vie quotidienne. Les balsamaires en verre, en particulier, ont rapidement supplanté ceux en céramique, dès la première moitié du Ie siècle de notre ère.
Si les nombreux balsamaires retrouvés dans les maisons de Pompéi ne laissent aucun doute sur leur usage quotidien, ce sont pourtant les contextes funéraires qui livrent la plupart des découvertes. Les nécropoles du sud de la France ont ainsi livré d’importantes séries de ces petits récipients, qui y constituent la majorité des offrandes en verre mises au jour. Cette forte présence parmi les offrandes est le plus souvent expliquée par l’utilisation de parfums au cours de la cérémonie funéraire. Cette situation ne semble cependant pas être généralisée dans l’ensemble de la Gaule, comme en témoigne la nécropole des Cordiers à Mâcon.
I. État des connaissances : quelques exemples du sud de la France
Dans le sud de la France, les nécropoles du Valladas, à Saint-Paul-Trois-Châteaux, de Fourches-Vieilles, à Orange, de Saint-Lambert et du Pauvadou, à Fréjus, ou encore les ensembles funéraires de Lyon sont connus pour avoir livré de riches séries de mobilier et de verre, en particulier. Ils nous renseignent sur les pratiques funéraires liées au dépôt d’offrandes et sur la place que tenait le verre lors de celles-ci.
La nécropole du Valladas, à Saint-Paul-Trois-Châteaux (Bel 2002 ; Foy, Nenna 2001, p. 124-127) a livré 239 tombes, datées des Ie et IIe siècles de notre ère. L’incinération y est dominante et les cendres parfois déposées dans des ossuaires en céramique ou en verre. Les offrandes se composent pour l’essentiel de vaisselle, mais aussi d’objets de toilette, de parure ou de jeu et surtout de lampes et de balsamaires. 784 vases en céramique et 511 en verre ont été mis au jour. Celui-ci tient donc une très large place parmi les dépôts effectués. Au Ie siècle de notre ère, deux tombes sur trois recèlent un ou plusieurs balsamaires, le plus souvent déposés comme offrande primaire, sur le bûcher funéraire. La vaisselle en verre est peu fréquente et réservée au dépôt secondaire. Elle progresse toutefois au cours du Ie siècle pour culminer au début du IIe siècle. À cette époque, l’usage des urnes en verre disparaît et les balsamaires diminuent fortement, les sépultures dépourvues de ce type de flacon deviennent majoritaires.
Parmi les petits conteneurs, seule une pièce est en céramique et deux petits godets sont en bronze, le reste des vases est en verre. L’écrasante majorité du verre illustre à quel point cette matière a supplanté les autres, notamment la céramique, pour ce type de récipients.
Les balsamaires représentent 70 % des objets en verre. La présence du verre, parmi les offrandes, ne semble donc pas liée au choix de ce matériau, en particulier, mais apparaît plutôt comme une conséquence du dépôt de balsamaires, lors des cérémonies funéraires. Celui-ci est généralement expliqué par l’utilisation et le don de substances parfumées, en grande quantité, lors du bûcher funèbre. Cette hypothèse expliquerait la présence prépondérante des balsamaires dans les offrandes primaires et dans les incinérations, ainsi que leur absence dans les inhumations du Valladas. Toutefois, trois flacons ont livré des résidus qui ont été analysés : deux d’entre eux contenaient des « corps gras », compatibles avec des parfums, mais le dernier a révélé une solution aqueuse de chlorure de sodium, c’est-à-dire de l’eau salée.
D’autres nécropoles du Sud de la France confirment cette prépondérance des balsamaires. Dans celle de Fourches-Vieilles, à Orange, les dépôts les plus fréquents sont ceux de lampes et de balsamaires en verre (id. 2001, p. 131-133). Dans les nécropoles du Pauvadou ou de Saint-Lambert, à Fréjus, les principaux dépôts sont là encore des balsamaires. Dans la nécropole du Pauvadou, 157 tombes ont été découvertes, entre le Ie et le IVe siècle. Un tiers d’entre elles a livré 81 objets en verre, dont 40 % sont des balsamaires. À Saint-Lambert, 321 objets en verre ont été mis au jour, dans des structures du Ie et IIe siècle. Les balsamaires sont là encore la principale catégorie de vases, mais ils cohabitent tout de même avec ceux en céramique, jusqu’à l’époque claudienne. Les incinérations, mais aussi les inhumations en contenaient, à l’image d’une inhumation précoce dans laquelle 36 balsamaires en verre étaient répartis sur l’ensemble du corps de la défunte (id. 2001, p. 138-139).
Les grands ensembles funéraires de Lyon ont fait l’objet d’une récente étude (Robin, Silvino 2009). 325 structures funéraires contenant au moins un balsamaire en verre ont été prises en compte. À l’époque augustéenne, les balsamaires en céramique sont bien présents, mais ils diminuent dès le règne de Tibère, au profit de ceux en verre et disparaissent dans la seconde moitié du Ie siècle. Qu’ils soient en verre ou en céramique, ces petits conteneurs connaissent un pic d’utilisation entre Tibère et le milieu du Ie siècle, puis diminuent, avant de connaître un déclin considérable au IIe siècle, parallèlement à la montée du rite de l’inhumation. Au IIIe siècle, seulement 3 % des structures en contenaient. Comme dans la nécropole du Valladas, à Saint-Paul-Trois-Châteaux, ils sont principalement déposés comme offrande primaire, sur le bûcher funéraire. Au 62, rue du Commandant Charcot (Robin 2008b), des résidus de quatre balsamaires ont été analysés par le laboratoire Nicolas Garnier. Ils ont révélé non pas un baume ou un onguent parfumé, qui aurait appuyé l’hypothèse d’un lien entre l’offrande de parfums et celle de verre, mais une décoction de feuilles.
La présence du verre dans ces nécropoles semble donc intrinsèquement liée à celle des balsamaires : le verre constitue la matière de préférence de ces petits conteneurs et ces derniers forment la plus grande part des offrandes en verre. Leur relation avec l’utilisation des parfums au cours des rituels funéraires, si elle est en partie confirmée par la découverte de substances huileuses pouvant s’y apparenter, doit être nuancée grâce aux analyses chimiques, qui révèlent également d’autres produits dans ces balsamaires.
II. La nécropole des Cordiers à Mâcon
Entre 1979 et 1982, 4 000 m² de la nécropole ont été fouillés. 50 incinérations, 31 inhumations, 30 fosses-dépotoirs et 32 dépôts de vaisselle brisée ont été explorés. Hormis quelques inhumations plus tardives, la majorité des structures sont datées des Ie et IIe siècles de notre ère. Publiés en 1990, les résultats de cette opération n’ont pris en compte que les urnes, les offrandes en verre n’ayant été que partiellement inventoriées (Barthèlemy, Depierre 1990). Reprise dans le cadre d’une thèse, l’étude du mobilier en verre a révélé 711 fragments pour un NMI (nombre minimum d’individus individualisables) de 103 vases, 14 urnes et 13 objets (Colombier-Gougouzian 2014).
Le verre est largement utilisé parmi les vases ossuaires (17 vases en verre et 31 en céramique) et apparaît dans les structures de façon précoce, dès le début du Ie siècle de notre ère. Parmi les offrandes, sa présence est moins marquée, en raison des importants services de vaisselle en céramique, découverts dans certains dépôts. Mais 48 structures sur 143 contenaient au moins un fragment de verre. Les incinérations, c’est-à-dire les fosses dans lesquelles se trouvait un vase ossuaire, n’ont livré que très peu de mobilier. Parmi elles, une vingtaine ne comporte pas du tout d’offrande soit 40 %. La trentaine d’autres, pourvues d’au moins quelques fragments, comprennent le plus souvent de la vaisselle en céramique, les offrandes en verre n’étant présentes que dans 13 structures. Parmi celles-ci, plusieurs n’ont fourni que des fragments fondus, informes, que l’on ne peut attribuer à de la vaisselle ou à des balsamaires. Deux incinérations seulement (structures II-14 et IV-129), sur la cinquantaine découverte, ont livré des balsamaires.
Seule une partie non quantifiable des cendres, contenant quelques fragments d’offrandes primaires, était prélevée et placée dans l’urne ou dans la fosse qui l’entoure. Le reste des résidus de crémation était parfois placé dans des fosses, à part de l’incinération elle-même. Celles-ci sont nombreuses à Mâcon et ont été regroupées sous l’appellation « dépôts de vaisselle brisée ». Ces derniers sont de taille très variable et comprennent pour certains de véritables services de table, réunissant sigillées, céramiques communes et amphores. Outre ce prélèvement volontaire, les aires de crémation étaient régulièrement vidangées et leur contenu jeté dans des fosses-dépotoirs, au remplissage hétérogène, composé d’éléments érodés et fragmentés (Barthèlemy, Depierre 1990, p. 68 à 70). Pour appréhender les rites funéraires et la place du verre dans ces derniers, il convient alors d’observer la répartition de celui-ci dans l’ensemble des structures et non dans les seules incinérations, qui ne recèlent qu’une part minime des offrandes déposées sur le bûcher.
Bien qu’ils représentent 33 % des objets en verre (en NTI), les balsamaires ne semblent pas tenir une très grande place. En effet, 45 fragments d’au moins 34 balsamaires ont été recensés, mais seules 6 structures sur 143 ont fourni ce type de récipients et leur répartition au sein de celles-ci est très inégale. Trente incinérations contenaient des offrandes, dont treize, des objets en verre, mais seulement deux ont livré trois balsamaires (St. II-14 et IV-129) ; cinq inhumations contenaient une offrande en verre, mais aucun balsamaire n’en est issu et seulement deux fosses-dépotoirs (St. II-9-1 et IV-77) sur trente recelaient chacune une fiole. Enfin, deux « dépôts de vaisselle brisée » (St. II-17 et III-56) ont livré ces petits conteneurs. Mais le dépôt II-17 n’en comptait qu’un seul, tandis que l’essentiel des pièces se trouvait dans le dépôt III-56. Hormis dans cette structure, la présence des balsamaires est donc extrêmement faible.
Le dépôt III-56, daté par la céramique du milieu du Ier siècle de notre ère, renfermait un abondant mobilier, tant céramique que métallique, faunique ou en verre. Parmi les 46 formes en verre recueillies, 35 appartiennent à au moins 25 balsamaires, soit 73 % du total de ce type de vases. Une majorité de fioles en forme de goutte Isings 8 (17 ex.) ont été identifiées, accompagnées de deux balsamaires globulaires Isings 6 et d’un exemplaire tronconique, Isings 28b (Isings 1957). Les autres fragments, fondus et incomplets, ne peuvent être rattachés à un type précis. À l’exception du balsamaire Isings 28b, dont il manque la jonction entre le col et la panse, tous ces récipients portent des traces de déformation dues à une chaleur intense. Celles-ci restent toutefois limitées et principalement localisées sur les cassures, qui sont fortement polies. De même, un seul balsamaire a été découvert entier, l’ensemble des pièces étant cassé selon un unique schéma : les bords étaient séparés des panses. Cette fragmentation, associée aux cassures fortement polies, révèle que ces balsamaires ont été volontairement brisés pendant le rituel, avant de subir l’action du feu.
Si les balsamaires ne sont présents que dans 6 structures sur 143, la vaisselle en verre est, quant à elle, mieux représentée puisqu’environ un tiers des structures contenait au moins une pièce. Elle constitue 67 % du NTI. La place que tiennent les balsamaires dans la nécropole des Cordiers est donc très différente et largement réduite par rapport à ce que l’on observe à Lyon, où ils dépassent les 62 % des offrandes en verre, et dans les nécropoles du sud de la France. Mais cette situation trouve tout de même des parallèles, notamment dans les Alpes (Blaizot 2009, p. 137-138). Au Replat, à Aime (73), par exemple, les balsamaires sont rarissimes ; seulement deux vases non brûlés et quelques fragments fondus ont été mis au jour sur une centaine de structures. À Avenches, dans l’ensemble funéraire du Port, une seule tombe recelait des balsamaires et aucun n’a été découvert Porte de l’Ouest. À En Chaplix, les balsamaires sont présents, mais en nombre restreint face à l’abondant et riche mobilier récolté (vaisselle en bronze, parures, tabletterie, etc.). La même tendance se retrouve en Auvergne, où les découvertes de balsamaires dans les ensembles funéraires fouillés ces quinze dernières années sont sporadiques (id. 2009, p. 137).
Conclusion
L’exemple de la nécropole des Cordiers témoigne de différences dans les pratiques funéraires, principalement dans le choix des offrandes déposées. Contrairement aux ensembles funéraires de Lyon ou du sud de la France, les balsamaires ne sont présents qu’en faible quantité et ne sont pas majoritaires parmi les offrandes en verre. Si leur rareté ne signifie pas que les parfums n’étaient pas utilisés lors des cérémonies funéraires, il semble, en tout cas, que ces petits récipients n’aient été que rarement jetés sur le bûcher. Les vases ossuaires étaient en majorité dépourvus d’offrandes, tandis que les fosses-dépotoirs et les « dépôts de vaisselle brisée » concentraient une large majorité de vaisselle, tant en céramique qu’en verre. La structure III-56, qui a livré près des trois quarts des fioles mises au jour lors de la fouille des Cordiers, met de surcroît en lumière certaines pratiques, comme le bris volontaire des vases pendant le rituel, avant leur passage au feu.
Aline Colombier-Gougouzian
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